L’Agence nationale de lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) traverse une zone de turbulences. Ce mardi, les employés ont lancé une grève inédite, exprimant leur ras-le-bol face à une série de décisions jugées injustes et déstabilisantes.
Réunis autour d’une plateforme revendicative adressée aux autorités compétentes, les travailleurs dénoncent notamment la réduction « drastique » des effectifs, qu’ils considèrent comme une menace directe pour l’efficacité de l’institution. Ils exigent également la réhabilitation immédiate de leurs salaires, dont la baisse aurait considérablement impacté leur pouvoir d’achat.
Mais au cœur de la tempête, une exigence se détache nettement : le départ pur et simple du directeur exécutif, Mohamed Bérété. Le personnel accuse ce dernier de gestion opaque et de décisions unilatérales qui, selon eux, fragilisent l’Agence dans sa mission cruciale de lutte contre la corruption.
Le climat est désormais tendu au sein de l’institution, alors que les grévistes affirment maintenir la pression jusqu’à ce que leurs doléances soient prises en compte. Un bras de fer est engagé, et l’avenir de l’ANLC-PBG semble suspendu à la capacité de dialogue entre les autorités et le personnel en colère.
Affaire à suivre…
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