Suspension du congrès extraordinaire de l’UFDG : le ministère de l’Administration du territoire hausse le ton

Dans cette mise en garde officielle, les autorités ministérielles soulignent que cette décision s’inscrit dans le respect des dispositions légales encadrant les activités des partis politiques sur le territoire national. Le ministère indique que l’organisation de ce congrès n’a pas suivi les procédures réglementaires prévues par la loi, notamment en matière de déclaration et d’autorisation préalable.

Selon nos informations, cette sommation vise à prévenir tout désordre ou trouble à l’ordre public, dans un contexte sociopolitique jugé sensible. Le département en charge de l’Administration du territoire appelle ainsi les responsables de l’UFDG à se conformer strictement aux textes en vigueur, sous peine de mesures plus rigoureuses.

L’UFDG, l’un des principaux partis d’opposition en Guinée, n’a pour l’heure pas officiellement réagi à cette interdiction. Des sources proches du parti indiquent toutefois que des consultations internes sont en cours pour déterminer la conduite à tenir face à cette injonction.

Ce bras de fer entre l’UFDG et le pouvoir intervient à un moment charnière du processus de transition politique en Guinée, où les débats autour des libertés politiques et du respect des droits des partis se font de plus en plus vifs.